For ever fortune

Scottish Music in the 18th Century

Tracklisting

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Add to cart | 20 €

Alpha productions • Alpha 531 • ISBN 3760014195310 • 1 CD • 1 h 06

  1. Saw na ye my Peggie (3:01)
  2. Johnnie Cope – Laughlan’s lilt (3:25)
  3. MacCrimmon’s Lament (2:34)
  4. Princess Royal – For ever Fortune (3:59)
  5. Mrs Judge (1:51)
  6. John Anderson My Jo (3:16)
  7. Kennet’s Dream (3:46)
  8. Etrick Banks (3:42)
  9. The Fyket – Miss Bisset Logierait’s reel – Was ye at the Bridal – The Cadgers of the Cannongate (2:40)
  10. Benney side (2:51)
  11. Pearlin Peggie’s Bonny (2:25)
  12. The Gwin gad Albor (2:00)
  13. Adew Dundee (2:32)
  14. For our lang biding here – Joy gæ wi my love – The Flaughter Spade – Patrick McDonald’s Jig
  15. Loch-Erroch Side (1:54)
  16. The Flower of Edinburgh – Lady Mary Hay’s Scotch Measure (3:01)
  17. Lochaber (4:43)
  18. Muirland Willie (3:46)
  19. Moc Donogh’s lamentation (4:11)
  20. The Wawking of the faulds – I wish I wou’d marry me – An Caora crom – Ratha fair – Haud the lass till I come at her – Clean Peas Stræ (5:32)

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À propos

Distribution
Robert Getchell : tenor
François Lazarevitch : flutes, smallpipe & direction 
Keith Smith, Stéphanie Paulet : violins 
Julien Léonard : viola da gamba 
André Henrich : theorbo, guitar 
Miguel Henry : theorbo, cisttern
Marie Bournisien : triple harp

Invitation à danser, à s’enivrer de joie de vivre dans un compagnonnage amical, le répertoire proposé dans ce nouveau CD, est d’autant plus irrésistible, que les musiciens sont inspirés.

MONIQUE PARMENTIER – LES ENCHANTEMENTS BAROQUES

Presse

2013

Das Magazin für Alte Musik

Ingo Hoddick

Lazarevitch bewegt sich als Instrumentalist und Arrangeur in dem spannenden Grenzbereich von traditioneller Musik und Kunstmusik wieder wie ein Fisch im Wasser… Dies ist eine jener Silberscheiben, die man unbedingt gehört haben sollte, weil sie musikgeschichtliche Zusammenhänge ohrenfällig machen und zugleich purer Hörgenuss sind.

février 2013

klassik.com – 5 étoiles

Silvia Bier

Für den Hörer ist es ein äußerst beglückendes Erlebnis, wenn ein Ensemble so organisch und lebendig zu musizieren vermag, dass der Funke der Spielfreude und Begeisterung unweigerlich überspringt. Fantastisch!


mai 2012

Diapason – 5 diapasons

Gaëtan Naulleau

Cross over croisés

François Lazarevitch est passé maître dans ce cross over instruit, qui lui permet de tendre un fil entre les petites cornemuses décrites par Praetorius et celles de nos campagnes, entre les luxueuses musettes dont raffolait la cour de Louis XV et les collines écossaises de son dernier disque. Le charme opère vite et vous tient, avec ces instruments caméléons qui parlent autant qu’ils chantent, qui savent jouer du solide ressort de l’up-beat pour élancer nonchalamment la phrase mélancolique.

juillet 2012

LeDevoir.com

Christophe Huss

For Ever Fortune est une permanente fête des sons et des sens, qui souligne la fréquente proximité des répertoires dits savants et d’une musique qualifiée de populaire en un CD grand public et érudit en même temps.

mai 2012

Les enchantements baroques

Monique Parmentier

Invitation à danser, à s’enivrer de joie de vivre dans un compagnonnage amical, le répertoire proposé dans ce nouveau CD, est d’autant plus irrésistible, que les musiciens sont inspirés. Aucune morosité ne résistera au charme qui émane de cet enregistrement. Les couleurs parfois rugueuses mais si vives de l’ensemble nous envoûtent par leur richesse éclatante et opulente… For Ever Fortune est une permanente fête des sons et des sens, qui souligne la fréquente proximité des répertoires dits savants et d’une musique qualifiée de populaire en un CD grand public et érudit en même temps.

avril 2012

Passé des arts

Jean-Christophe Pussek

Une rumeur favorable, née des concerts proposant For ever Fortune et de ce que l’on connaît des affinités naturelles des Musiciens de Saint-Julien avec les musiques se situant à la lisière du « classique » et du vernaculaire, avait précédé la parution de cet enregistrement ; il la confirme absolument, peut-être même au-delà de ce que l’on espérait… François Lazarevitch et ses musiciens offrent une véritable démonstration de la validité de la seconde manière en se coulant dans ces compositions écossaises avec un naturel absolument confondant. Les instrumentistes dialoguent comme dans une conversation entre amis pleine de chaleureuse convivialité, de légèreté et d’humour, dont la décontraction apparente ferait presque oublier le sérieux du travail qui la sous-tend, mais aussi de sensibilité, tirant, avec un bonheur constant, le meilleur de la musique en termes d’atmosphères, de contrastes et de couleurs. Invité sur neuf titres, le ténor Robert Getchell y déploie une voix assurée et souvent rayonnante qu’il ne néglige à aucun moment de mettre au service de l’éloquence, quel que soit le registre dans lequel il s’exprime… Maître d’œuvre de ce projet dans lequel il est évident qu’il a investi énormément de temps et d’énergie, François Lazarevitch, dont il faut également souligner la qualité du jeu tout en souplesse et en luminosité aux flûtes ainsi que la savoureuse alacrité des interventions à l’Hümelchen (une petite cornemuse), fédère ses troupes avec une intelligence de ce répertoire assez imparable et franchement réjouissante… Je vous recommande chaleureusement ce For ever Fortune qui représente, à mon sens, un superbe aboutissement des recherches menées depuis des années par François Lazarevitch et auquel on souhaite sincèrement de parvenir à fédérer un large public, au-delà même des frontières de la musique dite « classique ». Sans faire aucune concession aux bimbeloteries que sont les modes et la facilité, les Musiciens de Saint-Julien nous permettent, sans verser un instant dans le travers de l’exhumation purement archéologique, d’entendre battre le cœur vivant du peuple écossais et de ses traditions, que les vicissitudes de l’histoire n’auront heureusement pas réussi à étouffer.

mars 2012

ClassiqueNews.com

Benjamin Ballifh

N’écoutez que l’entraînante mélodie d’ouverture « Saw na ye my Peggie », chanson à boire éditée en 1725, et remontant plus loin encore, avec accentuation historiée de la langue écossaise, défendue avec une précision enflammée par l’excellent ténor Robert Getchell : la nonchalance orfévrée, le relief naturel et flexible des rythmes, le tissu sonore somptueusement coloré (harpe et cistre entre autres) réalise un nouvel accomplissement irrésistible à porter au crédit des musiciens vifs et inspirés de Saint-Julien ; aux côtés du feu trépidant des danses écossaises, se dévoilent plus proche de notre sensibilité, une tendresse nostalgique à laquelle il est bien difficile de ne pas résister : air du départ « MacCrimmon’s Lament » dans un subtil arrangement pour harpe et flûte… Même ivresse des sens pour le diptyque (contredanse puis air lent) qui donne le titre du présent joyau discographique: « Princess Royal – For ever Fortune » : à la flûte aérienne et si allusive de François Lazarevitch, chef de file du collectif, répond tous les instrumentistes, et Robert Getchell sait exprimer la douce aspiration à l’amour de cette prière d’un raffinement musical toujours d’une élégance préservée… Ivresse écossaise du XVIIIe. Même appel à la nature et aux paysages d’Ecosse dans « Kennet’s Dream » d’Oswald (1750), où brille le violon dont la scordatura la-mi-la-mi flatte la résonance de l’instrument et ses effets en bourdon; et « Benney side », dont le titre renvoie à une rivière ou un lac, composé par William Christie à la fin du XVIIIe, diffuse toute la poésie du motif écossais qui surgit sous les doigts de la harpiste après l’ample prélude dessiné en volutes suggestives à la flûte. Etrick Banks évoque les Highlands, sur le ton d’une romance attendrie, éperdue à destination de l’aimée désirée… La vitalité et ce naturel trépidant font merveille dans la facétie dansante de The Fyket, exceptionnel groupe de reels où le jeu du flûtiste sait s’électriser. Même engagement pour les trois gigues, portées par l’envoûtante petite cornemuse Hümelchen. Pour conclure ce programme donné à Hardelot en juin 2011, rien n’est plus emblématique de l’âme écossaise, entre transe et tendresse allusive, que The Wawking of the faulds (en gardant les brebis) : succession de sections rythmées où dialoguent flûte, violon (bel entrain de Keith Smith et de Stéphanie Paulet), continuo à la fête : Ma Peggy, bien jeune et charmante, jeune fille, fait littéralement tourner la tête du jeune berger… jusqu’à l’essoufflement. Superbe album.

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